Et oui, l'un des desagrement de la grossesse est l'INSOMNIE.
Pour la premiere fois, je viens d'en connaitre une. Je me suis glissee dans mon lit avec mon mari a une heure tout a fait raisonnable. Malheureusement, je me suis vite rendue compte que je ne trouverais pas le sommeil aussi tot et donc j'ai decide d'ouvrir un livre qui, je le savais apres avoir vu le film, allait me plaire.
Je dois cette lecture a ma soeur qui m'a gentillement prete son livre.
Et oui, j'ai ouvert le livre hier et je l'ai fini ce matin vers 3h15 du matin. ensuite j'ai enfin pu tenter de dromir meme si ce ne fut pas evident.
Pour vous mettre l'eau a la bouche voici un petit resume de ce magnifique roman :
Dans un petit village de l'Angleterre, Longbourn, sous George III, Mrs. Bennet veut marier ses cinq filles (Jane, Elizabeth, Mary, Kitty et Lydia) afin de leur assurer un bel avenir. Lorsqu'un riche rentier arrive à Netherfield Park, elle espère vivement que ses filles sauront lui plaire, et qu'elle pourra marier l'une d'entre elles au nouveau venu. Malheureusement, ce rentier, Mr Bingley, est accompagné d'un très bon ami, qui, s'il est très riche, n'est pas un modèle d'amabilité envers la famille Bennet, et les autres voisins. L'orgueilleux Mr. Darcy, voit d'un très mauvais œil son ami s'éprendre de Jane Bennet, la plus âgée des sœurs, de peur d'un mariage malheureux.
Elizabeth est l'héroïne de ce roman. « Elle est d'une vive intelligence, d'une sagesse éloignée de tout pédantisme qui lui permet de supporter sereinement et avec indulgence l'atmosphère provinciale étriquée dans laquelle il lui faut vivre. Son caractère naturellement gai la met en état de percevoir le côté humoristique ou grotesque de toute situation quelle qu'elle soit ». Elle suit avec attention l'évolution des sentiments de sa sœur préférée tout en faisant attention à l'officier Wickham, un militaire séduisant qui ne la laisse pas indifférente. Il lui faut aussi garder son sang froid devant le ridicule de Mr Collins, un cousin qui héritera de leurs propriétés de Longbourn à la mort de Mr Bennet. Cet homme, un pasteur, cherche malheureusement à prendre une épouse, comme le lui a conseillé Lady Catherine de Bourgh, sa protectrice.
Miss Bennet ne manque pas d'un certain orgueil, ou plutôt d'un certain sens de la dignité qui lui impose de défendre son entourage. C'est pourquoi lorsque M. Fitzwilliam Darcy, l'ami de Bingley, considère avec quelques mépris les façons de faire de sa mère et de ses sœurs, elle dit : « Je pourrais facilement lui pardonner son orgueil s'il n'avait mortifié le mien ». C'est de là que naît le « préjugé » qu'elle a contre Darcy. Cela dit, Darcy n'a pas hésité à écarter Charles Bingley de Jane Bennet, lorsque celui ci commença à avoir des pensées dépassant l'amitié à son encontre. En effet Darcy pensait que Jane était indifférente à son ami, et ne trouvait pas sa famille assez honorable. C'est en quelque sorte, un préjugé envers la famille Bennet, et plus particulièrement envers Jane et l'amour qu'elle éprouvait pour Mr Bingley. Pour toutes ces raisons, les deux héros ont de nombreux motifs pour se détester, Darcy ayant détruit le bonheur de Jane aux yeux d'Elizabeth, et celle ci ne se montrant jamais agréable lorsque celui-ci lui adresse la parole. Mais Mr Darcy finira par s'éprendre secrètement de la jeune femme.
Elizabeth Bennet aimera-t-elle Darcy ? En sera-t-elle aimée ? L'épousera-t-elle ?
Il apparaît clairement qu'il n'y a en fait qu'un héros qui est l'héroïne, et que c'est par elle, en elle et pour elle que tout se passe.