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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 19:11

Cherchez moi par ici, je n'y suis pas,

Cherchez moi par là, je n'y suis pas!

Une cachette à gauche, une autre à droite.

Ce que j'aime le plus, ce sont les boîtes.

 

Une recherche en haut, une autre en bas,

Mais le petit chat n'est toujours pas là.

Une couverture par ici, une autre par là.

Mais le petit chat n'y est toujours pas.

 

Plus de solution, le petit chat est parti!

Pourtant aucune porte n'était ouverte.

Une tache blanche dans la pelouse verte,

Camouflage raté garanti!

 

Caline-4106.JPG

Un regard sur le côté,

Et oh surprise, chat trouvé!

Les petits hommes absents,

Caline profite en les attendant.

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 19:14

Peintures, dessins et scrapbooking 4042

 

Pour une fois qu'il fait beau la journée, la soirée s'annonce mouvementée. Les nuages s'accumulent, noircissent et finissent par nous faire oublier les vingt-neuf degrés de cet après-midi. Tout s'annonçait si bien ce matin pourtant. Un ciel bleu, un soleil rayonnant et quelques oiseaux pour apporter la bonne humeur.

Lionel en a profité un maximum. Tant à l'école qu'à la maison, le soleil l'a accompagné dans ses multiples jeux. Tantôt pour jouer au ballon, tantôt lorsqu'il était sur son tracteur sans pédale et pour finir sur le toboggan avec son petit frère Nathanaël.

Après quelques pleurs à l'heure du repas et surtout au moment d'aller se laver, alors que son ami le soleil est encore haut dans le ciel, Lionel accepte enfin d'enfiler son pyjama et de boire son cacao. tandis que Nathanaël va se coucher, son grand frère réalise que le soleil a disparu. Des nuages noirs et menaçants  remplacent le beau ciel bleu qui le surplombait depuis ce matin.

La maman de Lionel profite de cette remarque pour lui signaler qu'il est l'heure d'aller dormir. La maison de Mickey, son dessin animé préféré, venant de se terminer, il est grand temps de se reposer pour être en forme pour la nouvelle journée d'école du lendemain.

Une fois n'est pas coutume, le petit garçon ne veut pas aller se coucher. Prétextant qu'il est grand maintenant et tentant de négocier un nouvel épisode, Lionel n'hésite pas à ajouter quelques larmes pour avoir gain de cause. Cependant, voyant que son papa ne réagissait pas, il tente une dernière tentative avec les cris.

C'est à cet instant que le premier craquement se fait entendre. Un bruit sec mais fort. Suivi d'une lumière intense et de pluie. Qu'est-ce donc? Lionel ne sait quoi penser mais ni maman, ni papa ne semble inquiet donc pas de raison de l'être non plus. Papa se rend compte qu'une fuite à lieu en haut et oublie le petit garçon quelques instants pour protéger ce qu'il peut. Maman l'aide tant bien que mal sachant que les dégâts seront très limités.

Après quelques minutes de répis, maman revient vers son fils afin de le mettre au lit. Lionel refusant toujours, un nouveau craquement se fait entendre.

- Ecoute le ciel, dit maman. Il se fache car tu ne veux pas aller faire dodo.

- Ah oui? répond le petit garçon tout étonné.

- Si tu vas te coucher, le ciel se calmera et arrêtera de se fâcher.

- D'accord, on va dormir. Mais j'ai pas peur.

Tout calmement, sans besoin de hausser la voix ni même devoir menacer. La maman a pu coucher son petit bonhomme qui n'a pas attendu qu'elle ferme la porte pour sombrer dans un sommeil bien mérité.

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 08:00

Defi56.jpg

 

Un soir d'orage, où le bruit du tonnerre se mêlait à un plastiquage, près de la maison de Dumè, ... Les sirènes retentissent, les pompiers s'activent, la police vient sécuriser la zone de l'attentat et les ambulances arrivent pour évacuer les blesser.

Pourtant mon attention est portée à l'opposé de ce sinistre tableau. Dans une petite rue où tout le monde s'approche d'une porte restée ouverte en ce début de soirée, un pied passe par l'entrée. C'est la maison des grands-parents! Que s'est-il passé? Pourquoi Grand-père reste couché dans l'entrée? Est-il mort ou vivant? Tant de questions m'envahissent à mesure que mes pas me porte jusqu'au porche. Je n'ose regarder son torse pour voir s'il se soulève. Et s'il ne bougeait plus? Et s'il était mort? Comment l'annoncer à la famille? A maman surtout? Enquêteur depuis cinq ans maintenant, je ne suis pas pour autant prêt pour affronter ça!

Soudain, le pied de grand-père remue! Je me sens léger comme une plume, je ne marche plus mais je cours. Me jettant à ses pieds, je comprends enfin pourquoi il restait là. Un hématome m'indique qu'il a été frappé à l'arrière du crâne. Sortant mon portable de ma poche, j'appelle les secours.

- Comment ça, c'est impossible, je m'écrie. Vous allez envoyer quelqu'un ici et maintenant, je me fous de ce qui se passe près de la maison de Dumè! La personne auprès de moi à reçu un coup à la tête, il y a hématome, il y a peut-être hémorragie ou autre, je ne prends aucun risque!

- ...

- Je vous rappelle que je suis inspecteur et que j'enquête en ce moment même. Vous ne voulez tout de même pas être accusée d'entrave à la justice? Je raccroche enfin avec la certitude qu'une ambulance va arriver. Ne bouge pas Papy, les secours vont venir vérifier que tu peux te relever.

Le laissant avec un collègue, je pars à la recherche de Grand-mère. Si elle était présente, elle serait auprès de lui en ce moment, elle n'abandonnerait jamais son époux dans cet état. Ils tiennent trop l'un à l'autre que pour se séparer en pareil circonstances.

Au milieu de l'entrée, se trouve une orchidée mauve. Etonnant, elle n'était pas là ce matin quand je suis passé pour montrer ma nouvelle voiture.

Passant le salon où rien ne semble avoir bougé, j'entre dans la cuisine. L'orchidée est à présent là, sur la table de travail. Personne n'a pu la déplacer pourtant, sinon je l'aurais vu passer devant moi. Une autre question me traverse l'esprit, pourquoi le frigo est resté ouvert? Je m'avance et regarde. Une chaussure à l'intérieur, la bouteille d'After que j'ai apporté avec moi est déjà vide - ce qui n'est pas le genre des grands-parents - et il n'y a rien pour souper. Bien étrange vu que c'est le jour où Grand-mère va au marché. Nous sommes bien lundi tout de même? Un dernier coup d'oeil autour de moi m'intrigue encore plus! Les casseroles se sont volatilisées!

Un dernier tour de la maison m'apporte une nouvelle question. Pourquoi le parapluie de Grand-père est dans le lit conjugal?

En descendant les escaliers, je retrouve cet orchidée sur les marches. Comme si elle me surveillait! Qui aurait idée de la déplcer ainsi? Personne d'autres que moi ne se déplace dans la maison! Je dois devenir fou, ce n'est pas possible autrement.

Grand-père étant emmené à l'hôpital, je décide d'aller faire un tour chez les voisins vu que mes collègues sont arrivés pour me prêter mains forte avec les indices de la maison.

- Bonjour Nora, comment allez-vous?

- Bien, mais entre donc, Minou est justement couché sur notre divan et ne veut pas partir. il semble terrorisé.

Alors que je veux passer le pas de la porte, Minou me saute dessus. Calmant tant bien que mal ce chat paniqué, je rentre dans le salon des MacKonaghan. L'orchidée est là, à côté du divan dans lequel Minou devait dormir. M'approchant doucement, Minou se met à souffler et finit par m'échapper.

- On dirait qu'il fuit la fleur que tu vient de déposer, me signale Nora.

- En effet, je pense que c'est pour ça qu'il était chez toi et non chez nous.

Je décide de ne pas rappeler à la voisine que je suis arrivé les mains vides et donc que cette fleur est apparue sans mon intervention. Je vais poser mes questions et puis, je retournerai dans la maison pour mieux comprendre.

- Sais-tu si Grand-mère est au marché?

- Elle est partie tard aujourd'hui, elle devrait d'ailleurs bientôt rentrer car elle en a pour trois heures généralement. Ne t'inquiète pas, il ne lui est rien arrivé, elle était absente. Surtout qu'elle est partie échanger ses casseroles qui se sont abîmées en un rien de temps. Ce qu'on vend sur les marchés n'est plus d'aussi bonne qualité qu'avant! s'exclame Nora indignée.

- Ce n'est pas que pour les casseroles, on dirait que les marchands s'arrangent pour qu'on change souvent, ainsi ils gagnent plus.

- Avant qu'Emilie ne rentre, je serais toi, j'irais jeter les bouteilles vides qu'Arthur a bues en son absence.

- Grand-père ne boit pas, je lui indique tout inquiet. Il n'a jamais bu d'alcool!

- Il est pourtant passé tout à l'heure et il avait le comportement d'un homme qui n'a plus toutes ses idées en place. Il racontait qu'une fleur faisait tout pour le rendre fou. Elle avait placé le parapluie dans le lit, vidé la bouteille que tu as apporté ce matin apparemment et qu'elle avait même caché sa chaussure. C'est vrai qu'il n'en avait qu'une au pied. Je l'ai renvoyé chez vous pour se coucher et désaouler. Il est parti furieux et puis tout ça est arrivé.

De retour dans la maison, je comprends enfin pourquoi le frigo était ouvert. Grand-père avait sûrement dû apercevoir sa chaussure et vouloir quitter les lieux au plus vite. Entrant dans la cuisine, je retrouve l'orchidée à côté de la bouteille de Gin, vide elle aussi.

Soit je deviens fou, soit je comprends ce que Grand-père a ressenti avec toutes ces choses étranges qui arrivent.

Serait-il possible que l'orchidée se déplace? Non, je n'y crois pas. Me retournant, je veux quitter la pièce. Dans l'encadrement de la porte, se retrouve l'orchidée. Un vent de panique s'empare de moi. Et si cette plante était vivante et possédée?

- Reprends toi au sérieux Arnaud! je m'exprime à voix haute afin de me rassurer. Tu délires complètement!

- A qui parles-tu?

Bondissant, je me retourne pour trouver près du frigo ma Grand-mère.

- Je parlais tout seul Mamy. Mais depuis quand es-tu là?

- Juste quelques secondes. Peux-tu me passer l'orchidée qui est à tes pieds?

- Oui oui tout de suite.

Je la ramasse non sans méfiance. La tendant à ma grand-mère, je lui demande :

- Sais-tu ce qui est arrivé à Papy?

- Oh oui, il aura encore voulu s'en prendre à ma chère petit orchidée comme tous les lundis. A chaque fois que je vais au marché, il essaie de la noyer car il ne supporte plus que je la bichonne plus que lui. Il est devenu jaloux d'une plante. Il prétend qu'elle est maléfique. La semaine passée, j'ai retrouvé une bouteille de vodka vide à côté de ma petite chérie. Papy a prétendu qu'il n'avait rien fait, je suis certaine qu'il l'a vidée dans l'évier, mis l'orchidée et retirée juste avant mon retour. Elle était mal en point, j'ai dû m'en occupé toute la semaine pour qu'elle redevienne aussi belle. Tu m'excuseras mais je vais m'occuper d'elle avant d'aller voir Papy.

Quittant ma Grand-mère, je décide d'aller à l'hôpital. Seul grand-père pourra me dire ce qui s'est passé réellement. Pourtant mon esprit me dit que l'orchidée est sûrement à la base de tout même si ça me paraît impossible. Une chaussure dans le frigo pour faire passer Papy pour un fou et que Mamy l'interne, surtout avec le parapluie dans le lit.

En voulant tuer l'orchidée avec de la vodka, il l'a peut-être rendue alcoolique, ce qui justifierait les bouteilles vides ...

Alors que j'avance, je me rends compte que mon raisonnement est totalement absurde, Grand-père a dû perdre la tête en effet. A son âge c'est tout à fait possible...

Arrivé dans la chambre, l'appareil contrôlant les fonctions vitales de Grand-père est éteint, l'orchidée dessus et deux infirmières tentent de le réanimer ...

 

Défi n° 56 proposé par Fanfan pour la communauté des Croqueurs de mots.

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 08:00

le-defi.jpg 

 

Défi n°55  " Panne d'électricité.... "

 

Vous êtes plongé(e)

dans l'obscurité la plus complète

A vos plumes, A vos néons 

Ayez bon pied, bon oeil...

  Ecrivez.... à tâtons ...

 

 

 

Plongée dans mes pensées, plongée dans l'écriture de mon nouveau roman, je n'ai pas vu les heures passées. Ma bouteille d'eau à mes côtés en début d'après-midi, elle est aux trois-quarts vide à cette heure avancée de la nuit. Etant bien partie, j'avais décidé de ne pas m'arrêter pour souper. Les heures passent ainsi, seule, le téléphone débranché pour rester concentrée.

Tout à coup, sans aucune raison, mon pc s'éteint. Je n'y comprends rien, il est pourtant sur secteur depuis le début ! Je me penche pour allumer ma lampe de salon et là, rien. Aucune veilleuse n'est allumée sur les appareils électriques. Est-ce uniquement chez moi? Est-ce tout le quartier?

Etant dans la seule pièce sans fenêtre, il m'est difficile de le savoir sans me déplacer. J'essaie de poser mon ordinateur sur la petite table de la bibliothèque que je cherche en tâtonnant. Où est passé cette foutue table?

Après cinq bonnes minutes de recherche dans le noir complet, je trouve quelque chose de suffisamment stable pour déposer mon outil de travail essentiel. Je pense que c'est un coin de la bibliothèque inoccupé car bien trop haut pour être la petite table que je cherchais. Avec ces recherches, je ne sais plus du tout comment m'orienter!

La panique commence à m'envahir. Et oui, je suis clostrophobe!

Je suis incapable de dire où se trouve la porte pour moi sortir de cette pièce. Alors que ma respiration s'accélère, je tente désespérément de retrouver la porte. Et si un inconnu était entré dans mon appartement! Qu'est-ce qu'il pourrait me vouloir? De l'argent? Un kidnapping? C'est peut-être un tueur en série... Ou un violeur...

Je suis peut-être mieux ici dans le noir complet en fin de compte...

Quelques minutes passent, peut-être une heure. Mon angoisse revient, il m'est de plus en plus difficile de la contrôler mais je n'ose sortir. Pourtant, rester ici éternellement n'est pas envisageable non plus. Je prends donc mon courage à deux mains et décide de longer les murs pour trouver cette fichue porte.

Aïe... je crois que je viens de retrouver ma table basse. Je suis bonne pour une bonne frayeur et un joli bleu d'ici peu. Contournant cet obstacle je finis par enfin trouver la poignée de la porte.

C'est à cet instant que j'entends des pas dans mon appartement. Une personne se déplace silencieusement mais un personne est chez moi! Que dois-je faire, je n'ai rien pour me défendre. La batte de base-ball est restée dans le salon, les couteaux sont dans la cuisine et mon téléphone portable, aucune idée. Les pas se rapprochent.

Je sens les battements de mon coeur s'accélérer. Je crains une crise cardiaque. Entre la clostrophobie et ma peur de cette intrusion dans mon intimité, je ne vais jamais y survivre!

La personne me semble être derrière la porte que j'essaie de bloquer avec mon corps. L'intrus pousse la porte. Sentant une résistance il pousse plus fort. Je résiste tant que je peux mais je sens que je n'y arriverai pas plus longtemps. Alors que mes forces me quittent progressivement, je sens la porte s'ouvrir petit à petit.

Il ne me reste plus qu'une solution lâcher en une fois et tenter d'atteindre la porte de l'appartement pour me précipiter chez l'un de mes voisins. Un, deux, trois...

Alors que la porte s'ouvre, je vois devant moi une silhouette familiaire. Avant de me précipiter dehors, je laisse mes yeux s'habituer...

- Maman?

- Ben oui, ça fait trois heures que j'essaie de te joindre. Je me suis inquiétée! A quoi tu joues?

- Désolée, je me suis laissée débordée par mon roman...

Je ne vais tout de même pas lui raconter tout ce qui vient de me passer par la tête...

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 08:00

 Prenez le temps de prendre le p du temps

Avec grâce, arrondissez joliment sa jambe

jusqu'à ce qu'il ait l'air d'un e

Secouez l'air pour en faire du vent

  libérez les vetements ou livrez-les au vent

avec ou sans  chapeau

Et laissez libre cours à votre imagination, à partir de ce que vous inspire cette image,

pourvu que vous utilisiez au moins une fois chacun des mots

vent, temps (météo), temps (durée) et vêtements

defi54.jpg

 

Je regarde au déhors et le temps ne me plaît pas du tout. Il fait gris, il y a du vent mais en même temps, il fait agréablement bon. La température est douce, donnant juste envie de se promener les cheveux en bataille. Tout comme mes vêtements, mes cheveux se laissent bercer au rythme des petites rafalles. Le temps passe, mon linge sèche et mes pensées vagabondes retournant à ce jour où j'ai rencontré Emelyne. Elle était là, sur le côté de la route, avec ses jumeaux quand je l'ai abordée.

Le temps était exactement le même. Je n'ai pu découvrir son visage au début, j'ai dû attendre qu'elle écarte les mèches blondes poussées par le vent pour me rendre compte de son âge. Etonnament, ses rides montraient qu'elle devait avoir la cinquantaine. Une question m'a traversé l'esprit, et si ce n'était pas ses enfants mais ses petits-enfants. Peut-être qu'il n'y a aucun lien de parenté entre eux. Serait-ce possible que ces deux petites têtes blondes aient été kidnappées?

Une rafalle plus importante me ramène à la réalité. Comme le vent se lève, la température chutte et les nuages gris approchent. Tant que mon linge est sec, autant se précipité pour le ramasser, je ne voudrais pas encore perdre du temps si la pluie venait à mouiller le tout.

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 10:11

Lors du Baptême de mon filleul dimanche, la maman m'avait demandé de faire une lecture. Elle m'a permis de lire un texte et non de prendre l'un des texte proposé par Mr le Curé.

 

Voici donc le petit texte que j'ai lu en ouverture :

 

Les enfants, perles du monde naissent dans nos vies

Leur présence crée une ronde d'imprévus les plus exquis.

Tu as choisi des parents extraordinaires,

Dont tu es la plus grande fierté, l'enfant adoré.

 

Petit enfant aux yeux bleus-verts et au cheveux dorés,

Un seul regard suffit pour tomber sous ton charme.

Petit bout que les anges nous ont envoyés,

Jamais nous ne voudrions que tu aies à verser une larme.

 

En cette occasion spéciale, je tiens à te dire merci

Mille fois merci pour ce privilège qui ne se refuse pas

Puisqu'aujourd'hui, tu fais de moi

Une amie, un soutien, une marraine pour la première fois.

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 08:00

Défi n° 32

Pour «  LES CROQUEURS DE MOTS  »

Proposé par Nounedeb


 

Vous êtes journaliste, rubrique faits divers. On attend votre article pour la prochaine édition.

Les éléments dont vous disposez: La plage, un animal inattendu, une vieille dame,  des enfants .

Brodez, tricottinez, crochetez, calligraphiez...

_____________________________________________

 

Une étonnante découverte a été faite ce vendredi au Cap Gris Nez, par une dame d'une soixantaine d'années qui se promenait avec ses petits-enfants. Aux alentours de 20h15, Mme McCawley a découvert un baleineauqui était proche du rivage. La mer étant agité, il y avait de forte chance que ce jeune animal vienne s'échouer et vienne à mourir sur la plage. Ni une ni deux, cette dame a téléphoné aux secours avant de se précipiter pour arroser le bébé baleine déjà pris au piège dans le sable. Les secours sont enfin arrivés pour prendre la relève. A 21h30, le baleineau était sauvé. Comme il est peu problable qu'il puisse survivre ainsi seul, le Centre National de la Mer de Boulogne-sur-Mer a proposé de s'en charger.

 

baleineau2.jpg

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 08:00

la belle et la bête 

Défi n° 31

Les contes de notre enfance

 

    Tout le monde a lu les contes pour enfants, les a aimés, et peut-être a eu peur ?

Et bien je vous propose de les réécrire, ou du moins d'en réécrire un, celui de votre choix, le petit chaperon rouge, la belle au bois dormant, la belle et la bête ... la liste est longue !
Ce peut être un poème, une nouvelle, la forme est à votre convenance

Alors à vos plumes ! Amusez-vous bien !

 

proposé par Hauteclaire pour la  

  COMMUNAUTE CROQUEURS DE MOTS

 

_____________________________

 

 

La Belle et la Bête.

 

Il était une fois un village paisible où il fait bon vivre. Jusqu'à ce jour d'hiver où une rumeur fait son apparition. Elle raconte qu'une bête à pris possession du château de la forêt. Nul ne sait ce qu'il est advenu des habitants, des domestiques, etc... Personne n'ose s'aventurer dans la forêt depuis que les premiers témoignages sont revenus. Des gens affolés, de passage ou des paysans passant, ont raconté avoir rencontré une bête énorme. Elle doit mesurer au moins deux mètres et faire facilement cent cinquante kilos.

Depuis quelques temps, plus personne ne passe par là et tout le monde vit comme si de rien n'était. Les paysans font un grand détour pour éviter la forêt et les inconnus ne viennent plus au village.

En ce début de soirée, Belle est inquiète. Elle vit depuis sa plus tendre enfance dans ce village et son père part une fois par semaine au village voisin pour vendre ses meubles. Malheureusement, il a beaucoup neigé ces derniers jours. Son père n'est toujours pas de retour contrairement à ses habitudes. Il lui a indiqué que pour gagner du temps, il passerait par la forêt.

Malgré sa peur, Belle décide de sceller son cheval afin d'aller à la rencontre de son père. Sur son chemin, elle trouve la charette familiale. Une roue est brisée et le chargement s'est répendu sur le sol. Pourquoi donc son père n'est-il pas rentré pour demander de l'aide? Lui serait-il arrivé quelque chose? La Bête est-elle responsable? Comme il a neigé, aucune trace n'est visible. Par où aller? Où se trouve le château? Belle doit comprendre ce qu'il est arrivé à son cher père.

Une tempête semble se lever. Mieux vaut rentrer se mettre à l'abri et revenir demain pour en savoir plus. En revenant sur ces pas, Belle se perd à cause du brouillard qui a fait son apparition. Au détour d'un croisement, se trouve une grille. serait-ce le château?

Belle pénètre dans la propriété avec quelques appréhensions. Arrivée à la porte, elle frappe timidement. La porte s'ouvre sans qu'elle ne puisse voir qui que ce soit.

- Il y a quelqu'un? demande-t-elle timidement. Je suis désolée d'être entrée chez vous sans invitation mais la porte était ouverte et je me suis perdue. Puis-je rester ici pour la nuit?

A cet instant, une ombre se projette en haut des escaliers. Belle étant de bonne éducation, elle retient son cri de frayeur et attend le plus calmement possible.

- Ma demeure sera la vôtre pour la nuit si tel est votre souhait, clame une voix forte, puissante mais chaleureuse. Suiver la lumière et une chambre vous sera préparée d'ici à ce que vous y arriviez.

L'ombre disparaît aussi vite qu'elle est apparue. Belle n'a pas eu le temps de voir qui se trouvait là-haut ni même de remercier cette personne pour son acceuil.

Elle décide donc de suivre les lumières sans oublier de regarder derrière elle régulièrement. Au bout du couloir, une porte est ouverte et une douce lumière l'invite à entrer. Un feu de cheminée réchauffe la grande pièce et un lit douillet n'attend que son hôte. Epuisée, Belle a à peine touché l'oreiller qu'elle est emportée par la fatigue.

En se réveillant, Belle s'étire. Quelle agréable sensation de se réveiller aussi reposée. Quelle heure peut-il bien être? Son estomac lui indique que l'heure du petit-déjeuner est passée depuis un bon moment. Sortant de la chambre, Belle se dirige vers les bruits qu'elle entend.

Entrant dans la salle destinée aux repas, Belle découvre enfin son hôte. La Bête surprise de découvrir la jeune femme si matinale veut sortir de la pièce au plus vite. L'éducation de Belle l'incite à briser le silence pesant qui s'est installé.

- Bonjour Monsieur, dit-elle d'une petite voix tremblante, peu assurée. Elle tente tant bien que mal de cacher sa frayeur. Je tiens à vous remercier pour votre accueil. Je n'en ai pas eu le temps hier soir, excusez-moi.

- Je vous en prie, installez-vous.

Une servante, aveugle, apporta de quoi nourrir cette invitée surprise.

- Que faisiez-vous seule dans la forêt par temps de neige et aussi tard, s'enquit la Bête.

- J'étais à la recherche de mon cher père qui est parti hier matin pour le village voisin mais qui n'est point revenu. J'ai trouvé sa charette sur mon chemin mais lui n'y était pas. Je vais donc de ce pas retourner au village pour vérifier s'il est rentré depuis.

- Inutile de courir au village. J'ai trouvé hier un homme inconscient dans la neige. Je l'ai ramené et soigné. La température le fait délirer mais j'ai bon espoir qu'il puisse recouvrer ses forces d'ici peu. En attendant son rétablissement, ma demeure sera la vôtre ainsi votre père pourra récupérer avant de devoir reprendre la route.

- Je vous remercie pour toute votre bonté. Mais pourrais-je me permettre de vous demander une autre faveur?

- Quel est-elle? demanda inquiet la Bête.

- Puis-je le voir?

- Mais bien entendu, je vous conduirai à sa chambre dès votre repas terminé.

Après avoir pu passer quelques heures auprès de son père, Belle alla confirmer qu'elle séjournerait dans le château jusqu'au rétablissement de son père.

La Bête afin que la jeune femme ne s'ennuie pas, lui fit visiter la demeure. Pour le plus grand plaisir de Belle, elle découvre une bibliothèque emplie d'ouvrages qu'elle n'a pas encore eu la joie de pouvoir lire. Le jardin offre une vue magnifique et un lac gelé l'émerveille.

Tandis que les jours passent, Belle fait la lecture à son père qui se remet petit à petit. Lorsque l'heure du repas approche, Belle laisse le malade se reposer et tient compagnie à leur hôte.

Pendant ce temps, les villageois sont inquiets. Il y a plusieurs jours que Belle et son père sont absents. L'un des prétendants de Belle fait vite le lien avec la forêt. Rassemblant les plus courageux, tous décident d'aller au château de la Bête afin de faire libérer Belle et son père.

A leur arrivée, la Bête se présente à eux. Personne ne veut l'écoute, tous sont là pour mettre à feu le château. Enchaîné par les villageois, la Bête ne peut défendre son château et encore moins les quelques personnes encore présentes dedans. Alors que la Bête pense que ses biens et ses invités sont perdus, Belle se précipite accompagnée par son père au devant des villageois.

Alors que tous les persaient perdus, des murmures de surprises s'élèvent parmi la foule. Le prétendant de Belle se précipite sur elle afin de faire son cinéma. Très vite la jeune femme le repousse.

- Libérez le!! crie-t-elle. Ce n'est pas une façon de remercier la personne qui a sauvé et soigné mon père. Contrairement à tout ce qui nous est parvenu, c'est une personne charmante, cultivée et bien élevée! Je préfère de loin être ici en sa compagnie que de rentrer avec vous!

Sur ces mots, elle se dirige vers la Bête afin de retirer les chaînes. Arrivée où se trouvait la Bête, un jeune homme d'une beauté surprenante se relève. Stupéfaite, Belle n'ose bouger avant de se mettre à chercher des yeux la Bête. Qu'a-t-il pu lui arriver?

- Où est la Bête? s'écrie-t-elle. Que lui avez-vous fait?

- Je suis là! C'est moi Belle! s'exclame le jeune homme.

Remise de ses émotions, Belle se jette dans ses bras.

- J'ai cru que vous m'aviez abandonnée!

- Comment aurais-je pu faire ça à la seule personne qui aie pris le temps de regarder au-delà des apparences.

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 12:31

Chateau du Val 1

 

Et oui, j'ai eu la joie de passer une nuit à Saint-Germain-en-Laye dans le Château du Val. Un lieu très calme, sur un vaste domaine en partie boisé. J'ai bien eu besoin de ce moment paisible pour récupérer de mon trajet car j'ai eu quelques déboires.

En arrivant à la gare de trains de Bruxelles-Midi, je n'étais déjà pas certaine que mon billet imprimé d'internet était suffisant. Je me pointe donc au guichet du Thalys et là, personne. Par chance j'étais arrivée en avance et j'ai pu attendre les 10 minutes devant le guichet pour avoir comme réponse que mon billet était bon et je pouvais monter ainsi. En regardant sur l'écran avant de m'engager sur le quai, ma voiture était indiquée à gauche et pour finir ça a été la dernière à droite donc j'ai du remonter tout le train pour m'installer. Une heure après le départ, le contrôleur passe et là, il m'indique que j'ai un ticket "Corporate" donc il me demande la carte de la société (que je n'avais pas vu que je n'étais pas au courant évidemment).  J'ai eu la chance d'avoir un contrôleur très sympatique qui m'a expliqué comment savoir le ticket que j'avais et ce que je devais avoir pour prouver que je faisais bien partie de la société. Encore une chance que j'avais mes cartes de visite avec moi. Je m'attendais presque à devoir payer une amende mais non, sauvée.

Ensuite, arrivée à Paris-Nord, je devais trouver un taxi. Evidemment, tous réservés! Un taximan m'aide à trouver un taxi libre. Me voilà enfin sur la route pour l'hotel! Sur la A13, quelques travaux nous attendent et malheureusement, le chauffeur se trompe de sortie. Nous voilà donc embarqué pour faire un petit tour de manège (évidemment le GSP prend tout son temps pour recalculer et le chauffeur se retrompe) pour finir sur la bonne route. Passé Saint-Germain-en-Laye, le GPS nous indique de prendre une route à gauche, plongée dans le noir sans éclarage et sans rien voir à l'horizon. Le chauffeur hésite et finit par me demander si je suis sûre de vouloir passer par là. Je vois un panneau indiquant "Domaine du Val" et je le montre au conducteur. Ravi, il s'aventure tout en me demandant tout de même si je suis certaine de vouloir aller par là. Enfin le château est devant nous! Arrêté devant, il m'informe que son lecteur de carte bleue ne fonctionne plus. Bien entendu, je n'ai pas la somme sur moi ou à peine la moitié. J'appelle un collègue qui se trouve encore à Saint-Germain-en-Laye par chance. Me voilà donc sur la route direction le centre. Arrivée au centre, je retire de l'argent et je rejoins mes collègues. J'espère que mes mésaventures sont terminées à ce moment-là.

En retournant vers la voiture de ma collègue, elle se place devant l'appareil pour payer le parking. Nous n'avons jamais compris ce qu'elle a voulu faire, résultat, elle glisse son ticket et ensuite sa carte bleue dans la même fente. Carte bleue bloquée, ticket bloqué également! On appelle à l'appareil et notre interlocuteur nous informe qu'il faudra revenir le lendemain matin pour récupérer la carte mais il va nous ouvrir pour nous rentrer à l'hotel.

Enfin à l'hotel, il me faut les clés de ma chambre, comme par hasard, le responsable est introuvable! Après 10 minutes de recherche nous finissons par le trouver. Il me conduit à ma chambre ou les clés m'attendent sur la porte en fin de compte.

Après une bonne douche, une bonne nuit de sommeil et un bon petit-déjeuner, je me dirige vers la réception car je ne passe qu'une seule nuit à l'hotel. Je retrouve 2 collègues qui semblent en difficulté. En effet, la carte de notre collègue russe ne passe pas! Après 15 minutes, le gérant arrive à faire passer la carte par chance. En dehors de quelques feux rouges, nous arrivons sain et saufs au bureau!!!

Par chance, la journée et le retour se sont bien passés.

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 08:00

Pour le défi n°29,  Chez les "Croqueurs de Mots", je vous propose de passer une journée d'exception... AU BORD DE LA MER. Proposé par Hélène.

 

... Sujet presque libre.

 

Que ce soit Vincent, Paul, Caroline ou vous, votre récit  peut mettre en scène le nombre de personnes que vous voudrez. 

Vous aurez tout loisir de parler en tant qu'acteur, ou spectateur de l'histoire.

 

VOTRE MISSION, SI VOUS L'ACCEPTEZ:   On ne se moque pas de la vieille dame tannée et fripée qui fait bronzette à côté de votre serviette, ni de quiconque d'autre!

 

... Et dans votre texte, doivent paraître 3 mots ou expressions que voici:

 

- "J'ai les mains moites et les pieds poites",  

- "Le radeau de la Méduse",

- Hélios.

                                                                      ______________________________________ 

 

Le jour se lève, le soleil perce à travers les rideaux. Etant rentré trop tard hier, je ne les ai pas bien fermés. Afin de ne plus être dérangée par le soleil, je me retourne et me couvre de ma couette.

Soudainement, une idée me vient, j'appellerai Aki en chemin. Je me lève pour me glisser sous la douche, l'eau tiède vient caresser ma peau. Quelle sensation agréable pour chasser les dernières traces de sommeil. Je n'ai aucun rendez-vous aujourd'hui autant profiter du beau temps.

Une serviette autour des hanches, je me dirige vers ma cuisine afin de me préparer un bon petit-déjeuner,  toasts avec des oeufs et une bonne tasse de thé. Tout en avalant mes toasts, je prépare un sac avec quelques affaires pour la journée. Surtout ne pas oublier une bouteille d'eau!

Je me glisse dans un jean et une chemise bleue. Tout en prenant mon sac, j'attrape mon pc afin d'envoyer quelques mails. Deux ou trois clients ont besoin de réponses rapides. En descendant les escaliers, je sors mon portable et envoie un petit message à Aki pour lui proposer de me rejoindre à la sortie de ses cours.

Une demi-heure plus tard, adossé à un mur, j'installe ma serviette de bain sur le sable chaud pourtant à l'abri d'un parasol. La position me semble idéale pour observer les va-et-vient de la plage.

En attendant que ma messagerie s'ouvre, j'aperçois un couple d'amoureux s'avançant main dans la main les pieds dans l'eau. La marée est basse mais d'ici je peux déjà constaté qu'ils ne sont plus tout jeunes. Ils doivent être retraités et profiter de chaque rayon de soleil vu leurs bronzages.  De loin, j'entends vaguement : "j'ai les mains moites et les pieds poites." Je ne sais ce que ça veux dire mais bon, je ne vais pas chercher plus à m'inviter dans leurs vies. De l'autre côté de la plage, un chien arrive en courrant poursuivis par son maître qui tente désespérément de le rattraper: "Hélios revient ici". Pas de chance, il a réussi à arriver dans l'eau et se donne un malin plaisir à sauter après les vagues. Son maître a d'ailleurs abandonné l'idée de le récupérer pour le moment.

Après avoir consulté mes mails, tout en buvant quelques gorgées d'eau, j'observe la plage. D'autres personnes sont venues profiter des rayons de soleil de ce début d'été radieux. Une jeune femme aux formes généreuses s'est installée à quelques pas de moi. Elle me regarde intriguée par ma tenue mais au fond de ses yeux, je devine une invitation à la discussion. Pour ne pas lui laisser le temps de venir m'acoster, je fuis son regard pour poser mes yeux sur un groupe de personnes d'un certain âge qui papotent depuis deux heures déjà de je-ne-sais-quoi qui semble les passionner. "Le radeau de la Méduse" est la seule chose compréhensible que je percois. Ce doit être le titre d'un livre. Un peu plus loin, un mère de famille dépose son enfant dans son landeau car le soleil commence à chauffer de trop pour ce petit bambin qui a la chance de pouvoir profiter de sa maman étant trop jeune pour aller à l'école.

Mon estomac décide de m'indiquer à ce moment-là qu'il est déjà l'heure de manger. Je sors quelques sandwichs de mon sac et mon portable afin de voir si j'ai eu des appels vu que je l'avais laissé en silencieux. Deux personnes ont essayé de me joindre, je présume que d'autres font comme moi et dès lors ne dérange pas les commerciaux, à mon plus grand soulagement. Un icône m'indique également un message :

"Je devrai terminer vers 16h par le cours de math. Le temps de rassembler mes affaires et je te rejoindrai comme d'habitude devant le restaurant de la plage. Bisous Aki."

Il me reste donc 4h de travail devant moi avant son arrivée. Tout en continant à résoudre mes problèmes, je décide de ne plus regarder la plage. En effet, la jeune femme a été nagé et à son retour, elle s'est rapprochée. J'ai peur qu'elle ne vienne m'interrompre car de plus, je serais embarassé de devoir la repousser. Malgré notre différence d'âge, je me suis engagé à attendre que Aki finisse ses études avant d'envisager de nous installer ensemble.

Deux mains viennent se glisser devant mes yeux. A leur délicatesse je reconnais directement ma chère et tendre. Une trace d'encre me confirme qu'elle sort à peine de l'école.

Je rassemble dès lors mes affaires afin que nous puissions aller marcher le long de la plage, lespieds dans l'eau pour qu'elle puisse me raconter sa journée tout en profitant des derniers rayons de soleil.  Pourtant à chaque fois elle m'indique qu'elle n'a rien vécu de passionnant mais rien que d'entendre sa voix m'ennivre.

Alors que le soleil se couche, nous nous embrassons car elle doit rentrer afin de préparer sa journée de cours de demain. Je vais retourner de mon côté car ses parents refusent de nous laisser vivre notre passion et je ne veux en aucun cas la mettre dans l'embarras.

J'ai bien pu profiter de cette belle première journée d'été tout en travaillant tranquillement.

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